Face à l’afflux de réfugiés dans les Alpes-Maritimes, et plus particulièrement dans la vallée de la Roya, l’État n’a réagi qu’en renforçant la présence de militaires et de forces de police, renvoyant notamment, au mépris de la loi, les mineurs en Italie, au lieu de les protéger.
Un certain nombre de citoyens solidaires, comme Cédric Herrou et Pierre-Alain Manonni, doivent comparaître pour le premier à une date non encore définie et pour le second le 23 novembre à 13 h devant le Tribunal de grande instance de NICE au motif d’« avoir facilité l’entrée, la circulation et le séjour irrégulier » (Cf. article 622 du CESEDA, pouvant entraîner jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende) de plusieurs mineurs, femmes et hommes, venus demander l’asile en Europe.