Jusqu’aux tout premiers jours d’avril, en dépit de sa situation d’homme de la rue, Bruno(1) tient plutôt bien le coup car il vit avec Pierre(1), son amoureux depuis quatre ans. Mais voilà qu’un matin, la police vient les chercher pour les auditionner : une plainte a été déposée contre Pierre. Le soir-même, Bruno se retrouve tout seul sur son morceau de carton : pour être sûre de le retrouver dans le cadre de l’enquête, la justice vient de placer Pierre en détention provisoire. Privé de sa moitié, Bruno se met en mode « survie », comme une perruche soudainement privée de son compagnon.
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A Vaulx en Velin et dans l’agglomération lyonnaise, des enfants de la rue dorment à l’école

Ils dorment à l’école depuis jeudi. Une dizaine de familles sans toit étaient accueillies dans trois établissements scolaires de Vaulx-en-Velin
Ce soir, Catherine, une amie a partagé un post intitulé Faites du bruit, signé « La Chronique qui Pique » sur mon profil FB. En guise d’intro, elle m’écrit : « je sais que chez toi, cette page sera bien ! ». Tu m’étonnes ! L’article sur lequel elle attire mon attention concerne des familles à la rue pour lesquels les instits d’une école lyonnaise ont décidé de s’impliquer.
Je fais donc un p’tit tour sur la toile et voici ce que j’y trouve : non pas une, mais plusieurs écoles impliquées aux côtés de l’association Jamais sans toit. Lire la suite
18 03 2014 : hommage aux morts de la rue, République, Paris
A partir de 13h30 le 18 mars 2014, accueil, et témoignages toutes les demi-heure.
Témoignages de personnes qui ont vécu la rue et en sont sortis, pour affirmer avec force que la rue n’est pas inéluctable. Rassemblement à 19heures.
Vous pouvez trouver les documents liés à cet évènement : invitation, affichette, livret où sont nommés les Morts de la Rue, en suivant ce lien Lire la suite
Femmes dans la rue : Anne-Claire, une ombre oubliée
Anne-Claire a connu la rue. Elle témoigne ici de son ressenti et du manque d’hygiène dont elle a souffert. Âmes sensibles s’abstenir !
Comme vous l’avez souhaité je vais essayer de raconter comment gérer l’hygiène féminin dans la Rue ? On n’écrit pas pour se souvenir mais pour témoigner, pour hurler, pour pleurer. J’etais avant, dans une autre vie, secrétaire. Et là, juste une ombre, une oubliée.
Quand on est une femme dehors, on n’existe pas. On se confond avec les murs, on se cache des autres, on a honte et, dans mon cas, on devient muette.
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