Dina
Un arrêté du maire pour expulser sous 48h et mettre plus d une dizaine de personnes à la rue !
Il faut juste -4 degrés en ce moment.
Et par pitié ne parlez pas de sécurité.
Le premier incendie qui a coûté la vie à deux personnes était il y à plus de 5 ans ! Bienvenue au 17/19 valles où la sécurité est à géométrie variable. D autant que les personnes qui vivent dans le garage se sont inscrits au diagnostic social non?
C’est criminel de jeter des êtres humains à la rue et je considère ça comme non assistance à personnes en danger.
Sophie
Pour ceux qui auraient raté des épisodes, l’immeuble de la rue Jules Vallès a été un des pires cas que j’ai pu connaitre alors que j’étais membre du DAL.
Le marchand de sommeil qui « gérait » les lieux est un gangster de première catégorie connu bien au delà de St Ouen.
L’incendie qui a causé la mort d’une femme et son enfant a été un choc terrible pour les habitants déjà bien malmenés (c’est peu dire). Ce dossier a été traité en mairie à l’époque de l’ancienne mandature. la possibilité de rachat de l’immeuble par la ville a été empêchée par le vote des élus PS alors dans la majorité.
Il faut savoir que des individus vivent dans les box du sous-sol depuis des années. Je vous laisse imaginer les conditions de vie des habitants du sous-sol, encore que votre imagination ne suffira pas. Il est évident qu’en période hivernale et avec des chauffages d’appoints, la vie de ces individus est en danger. Je ne sais pas ce que compte faire l’actuelle mairie de ces personnes et je ne la défends pas. Cependant les torts sont partagés dans le temps par les responsables locaux successifs et par les commerçants des Puces.
Menace d’expulsion du « village d’insertion » des rroms, familles victimes de marchands de sommeil, fermeture du foyer de jeunes travailleurs Cara, manque de logements sociaux… à Saint-Ouen comme ailleurs, le mal-logement est un fléau aux multiples visages. Face à l’inaction de la mairie de Saint-Ouen, le comité local de l’association Droit au logement (DAL) organisait, ce lundi 15 juin au soir, un rassemblement devant l’Hôtel de Ville. Une soixantaine de personnes ont manifesté leur solidarité aux mal-logés, également présents et déterminés à continuer leur mobilisation.